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rédaction: Marcel Juneau
gein m.
[ÉtymologieCe terme, encore attesté sporadiquement en mfr., ainsi qu’en frm. (de Pomey 1671 à Trév 1771), et toujours bien vivant dans le Centre-Est du domaine galloroman, est sans doute d’origine préromane. REW 3734a propose en hésitant un gaul. *JESMENOM-, étymologie qu’accepte Wartburg dans le FEW 5,34b. En galloriman le mot se présente tantôt au masculin, tantôt au féminin. Les formes masculines laissent supposer une base avec -o, les formes féminines une base avec -a ou -ia (le mot qui a passé dans les parlers germaniques du Valais se trouve également sous les deux genres: jenno m., jenna f.). Toutefois, en afr., malgré Gdf 4,260a, le genre féminin de genne (v. ci-dessous) n’est pas assuré.]
(geins m.⁠ JoinvLettre1302 Gdf, genne [prob. m., cp. les formes dialectales FEW 5,34b, mais le f. n’est pas exclu]⁠ doc. 1348)
  • “marc de raisins” (JoinvLettre1302 Gdf [Presser tous lour geins de lour vignes. Portant geins a presser a faire rendre le bin ou le geins qui lour seroit rescouz]; doc. 1348 [Depuis en rapportant le marc ou genne de leur ditte vendenge], Gdf 4,351c; 260a; TL 4,225; 252; FEW 5,34b. Cp. mfr. gen prob. m. doc. 1394, Gdf 4,251c; gennes pl. doc. 1384, Gdf 4,260a)