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rédaction: Marcel Juneau
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geniteur m.
[Empr. du lt. GENITOR “père”, mot surtout de la langue poétique en lt.cl. à côté de l’usuel pater (cp. EM4 270b) et bien attesté en mlt. (cp. CGIL 6,488). Le mot a connu en italien une grande extension: genitore “père”, genitori pl. “parents” BattAl 3,1785a et Battaglia 6,66b. Son existence en afr. n’est pas assurée; les passages donnés par Gdf sont du mfr.- FEW 4,102b. Cp. → genetris]   “celui qui engendre, père” (attesté en 1137 par le FEW d’après DC qui renvoie à Ménage Histoire de Sablé (1687) p. 159, lequel cite un passage d’un testament de l’an 1137 [«lequel, par son testament de l’an 1137, ordonna à son fils Raoul de le faire inhumer, ês pieds de Geoffroi, son géniteur; o perfaire le bastiment par luy enquemancé de l’église Monsieur Saint Martin de Beauvau: ja par mauvaistié normande destruite»]. Il s’agit très probablement d’une traduction d’un testament en latin, bien postérieure à l’année 1137, Le mot est attesté de ChronSaintProf (1430) à Scarron [au 17es. comme terme burlesque], FEW 4,102b; Gdf 4,259c; TL 4,252).
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