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rédaction: Frankwalt Möhren
hoget f.
[ÉtymologieDér. de l’aangl. tardif HOGG “jeune cochon” et “jeune mouton”, v. → hogastre. La dérivation peut être aussi bien anglo-latine qu’anglonormande (suffixe dimin. lt. -ITTU ou afr. -ET). Hoget et ses congénères angl. et mlt. semblent échangeables avec hogastre/hogaster , bien que qqs textes les différencient (p.ex. doc. mlt. ca. 1300 hogettus est juvenis porcus, hogaster est juvenis, ovis, LathamDict 1,1163b sub hogaster; aussi doc. 1345, ib. sub hogettus).(1)]
(⁠agn. hoget déb. 14es. NominaleS 728, hogget LettrOxfL 341,11)
  • 1o“jeune mouton des deux sexes, surtout entre le 3e et le 18e mois” (agn. 1350/51; ca. 1400, RotParl1M 2,230, no 37 [peals de leyne des berbiz, hogetz, agnels]; [LettrOxfL 341,11 [berbis, motons, oueilx, hoggetz, jerces, aignelx]], MED 4,828a; Stone 355a)
  • 2o“jeune cochon des deux sexes, dans sa deuxième année” (agn. déb. 14es., NominaleS 728 [Porke, hoget et porcelle, glosé mangl. Swyn, hog and gris], Stone 355a)
(1) Mfr. hoguette f. “sorte de très petit tonneau à vin (non taxable)”, Lettre du roi d’Angleterre (prob. Henry VI, 1422-1461 et 1470-1471) au Conseil de Guyenne (fait de Bordeaux): les vins… ont esté admenez en petiz tonneaulx que l’on nomme hoguettes…; vins en semblables petites hoguettes, relevé par David Trotter ZrP 114,59 [‘Gascogne?’ peu prob.]. L’att. est dans DC 4,212c (citée d’après le ms. et attribuée à Henry V, 1413-1422), d’où elle est passée dans Gdf 4,484c, puis dans FEW 16,754b sub anord. Haugr “colline” («Wohl wegen der hohen form des betreffenden fasses.»). Il vaut mieux considérer le mot comme dér. de hoget, cf. mangl. hogges-hed “sorte de grand tonneau”, proprement “tête de cochon” (MED 4,827b; cp. mfr. truye “sorte de tonneau” Gdf 8,99b; FEW 132,316a (1.3; cp. 1.-16). - Cf. → hoguinenlo avec n.1. L’article haugr du FEW est à revoir.