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rédaction: Stephen Dörr
ile f.
[ÉtymologieEmprunt au lt. HȲLĒ “substance, matière non transformée par le travail” (ThesLL 63,3139); pour le mlt., cf. LathamDict 1,1190b.
Rem.: Frm. hylé semble représenter un deuxième emprunt du mot lt. (ou directement du mot grec ὕλη?) La première att. avec l’accent final se trouve dans Trév 1734: hyle ou hylé.
]
(ile AalmaR 5605, yle 1ert. 13es. PetPhilT 312; 313; 315; MahArE 9,8; BrunLatC I VI,10 [ylem]; I VII,5 [id.]; I C,11 [id.]; IntrAstrD III 35; 39; 48)
  • “substance matérielle brute, matiére non transformée par le travail” (1ert. 13es.Trév 1752, PetPhilT 313ss. [Quant Deu vuldra le mund refere, E tuit oster la pulentie, E vestir tuit de nuvelerie Dunt le prophete dit verai: Tutes rens renuvelerai. Ore escutez des element, Ço est de yle les liemenz: Tant dit yle cum fet matire, Dunt tutes rens pernent afeire; Yle est matire divine, Dunt tutes riens pernent orine]; MahArE 9,8; BrunLatC I VI,10; I VII,5; I C,11; IntrAstrD III 35 [Li maistre ovriers est Dex, li exemplaires la sapience de Deu, la matyre ce que li philosophe apelent yle, c’est la masse dum il crea toutes choses]; 39 [la premiere matire, c’est de yle]; 48; [AalmaR 5605], Gdf 4,536a(1); TLF 9,1016b(2))
(1) La deuxième att. de Gdf est ‘Jeh. de Meung, les Remonstr. de Nat. 393’. En vérité, il s’agit d’un texte de ca. 1516 de Jean Perréal, v. G.Roques, RLiR 38,453.
(2) Donne pour hylé seulement les att. afr. et mfr. de ile, sans considération de l’accent.