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article imprimé Add. & Corr.
rédaction: Thomas Städtler
incube m.
[ÉtymologieEmprunté au lt. INCUBUS “démon responsable des cauchemars”, dérivé du lt. incubare “être couché, reposer, etc.” (ThesLL 71,1064); pour le mlt. cf. LathamDict 1,1314c; DC 4,335a. Le mot lt. incubus se trouve aussi dans des textes afr., cf. BrutA 7445 [Incubi demones unt nun]; Aldl 22,15 [apoplesie, frenesie, fantosme, qui li phisitiien apelent incubus, c’est a dire en françois apesart].
Rem.: L’att. de Corb, datée de 1372 dans DelbRec, reprise dans DG 2,1294b, [GdfC 10,6b sans date] et FEW 4,632a, est tirée de l’éd. 1522 et la date en est donc plus qu’incertaine.
]
  • “démon responsable des cauchemars et supposé abuser des femmes durant leur sommeil” (dep. 1ert. 13es., BrutIntB 5153 [si cum dïent li ancestre En l’air mainent – nes veit nuls hom – Uns diables qui incube unt nun, De angle e de home unt nature, N’unt nule certein[e] figure. Cum il volent la gent decevre, A terre vont pur cors recevre, Puis si venent a la gent, Sis deceivent a lur talent. Mulz enfanz ont si engendré, correspond au passage de BrutA mentionné ci-dessus], TL 4,1370 [cite l’att. lt. de AldL]; Gdf 4,659a [une att. 1488 sous incubon]; GdfC 10,6c; AND 362a; TLF 10,58b; FEW 4,632a)