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rédaction: Thomas Städtler
mfr. innumerable adj.
[ÉtymologieEmprunté au lt. INNUMERĀBILIS “qu’on ne peut pas compter” (ThesLL 71, 1723); pour le mlt. cp. LathamDict 1,1391a. La forme latinisante innumerabile se trouve dans ModusT 173,10 var. ms. 15es. (TL 4,1398). –- Cp. encore innombrable sous → nombrer]
(innumerable ca. 1355 Bersuire ms. Ste-Gen. 777 fo 367roa; doc. 1356 Ord 3,46; 94; QuatBeatT 254ro; DeschQ 7,305; 9,186,5667; doc. 1398 RobertPorc p. 205; doc. ca. 1400 LettrOxfL 297,8; RichardsonDicta 426, ennumerable doc. fin 14es. LettrOxfL 76,4)
  • “qu’on ne peut pas compter” (ca. 13551893(1), Bersuire ms. Ste-Gen. 777 fo 367roa [le roi faisoit venir une quantité innumerable de chevaucheurs et les faisoit passer par Helepont]; doc. 1356 Ord 3,46; 94; QuatBeatT 254ro; DeschQ 7,305 (La complainte de l’église); 9,186,5667 (Le miroir de mariage); doc. 1398 RobertPorc p. 205 [Comme les biens espirituelz et les dons de grace du roy souverain soient innumerables et la retribution d’iceulz ne puellent souffre quelques biens temporelz…]; doc. fin 14es. LettrOxfL 76,4; 297,8; RichardsonDicta 426, TL 4,1398; Gdf 4,587b; AND 231a [EN-]; 363a; Morlet p. 321; FEW 4,701a innumerabilis; 7,236a numerare)
(1) Le mot n’a pas vraiment vécu au 19es., cf. FEW 7,237a n6.