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inquieter v.tr.
[ÉtymologieEmprunt au lt. INQUIĒTĀRE “troubler le calme, le confort, la tranquillité (de qn)” (ThesLL 71,1799); pour le mlt., cf. LathamDict 1,1394c.]
(inquieter 2em. 12es. RoisL 110; [LettrOxfL 160,4], enquieter vidimus 1276 RobertPorc 91; SEvroulS 850)
- ◆“troubler le calme, la tranquillité (de qn)” (2em. 12es.; 2eq. 14es.; dep. 1394, RoisL 110 [Fist Samuel al rei: Pur quei m’as inquieted e traveilled e que seie resuscited? (texte lt.: Dixit autem Samuel ad Saul: Quare inquietasti me ut suscitarer]; SEvroulS 850 [Pour conseil a si sage homme querre Qui fu seigneur du mont grant terre; Mes pour ce que trop i hanterent, Trop longuement l’enquieterent, Pour ce lessa il le païs]; [doc. 1394 LettrOxfL 160,4 [nous avoins le plus bele et gracieux passage ovec pleine santee de corps, sanz estre travaillez ou inquietez par l’air ou travaillé du mier (= mer) en ascune manere]], TL 4,1402; GdfC 10,18c; AND 363a; FEW 4,705b)
- ◆t. de droit “poursuivre qn, lui créer des difficultés en contestant son droit de posséder ou de faire qch.” (1276; dep. 1479, vidimus 1276 RobertPorc 91 [je sai fermement qe il ont et avoient raison et droit ou tenir a tousjours parmenauvlement et en pais toutes les choses de coi je les avoie enquietés et de coi je les enquietoie], Morlet 290 [‘1275’ à corr.]; FEW 4,705b; TLF 10,271b)
●inquietence f.
- ◆“absence de repos, de tranquillité” (ca. 1320, OvMorB VIII 2416 [D’autre part descent avarice, Traïson, fraude et roberie, Larrecin et torçonnerie, Durtez de cuer et violence, Parjure et lasse inquietence], FEW 4,705b [saint. inquétance])