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rédaction: Thomas Städtler
intelligence f.
[ÉtymologieEmprunté au lt. INTELLEGENTIA, -AE qui a le sens de base “faculté de comprendre” (ThesLL 71,2093; pour le mlt. cf. LathamDict 1,1422c), v. 1o ci-dessous. Les auteurs chrétiens emploient le mot aussi au sens de “intelligence spirituelle (comme essence)” (Blaise 461a; BlaiseMAge 496b; LathamDict 1,1423a “incorporel spirit, spiritual being, angel, or sim.”), d’où 2o ci-dessous.]
(intelligence ca. 1174 BenDucF 19972; 42048; EvastL p. 274; [DenFoulB4 II 18,22; DeschQ 9,206,6325 (Le miroir de mariage)], intelligense JobG 271, interligence ModusT 238,13)
  • 1o“faculté de comprendre” (dep. ca. 1174, BenDucF 19972 [Mais, beiau sire, ta providence A ce nos dont intelligence, Quer sanz oïr en tom plaisir N’en savrion a chef eissir]; 42048; EvastL p. 274; JobG 271 [il sont sans intelligense, Ignorant de vraie science]; [ModusT 238,13; DenFoulB4 II 18,22 [ces choses ne peuent estre comprises senz intelligence]; DeschQ 9,206,6325 (Le miroir de mariage)], TL 4,1411; GdfC 10,23b; FEW 4,738a)
  • 2o“substance spirituelle non humaine, considérée en tant que douée d’intellect” (dep. 1370, OresmeEthM I 17 glose 22 (p. 136) [Il (Aristote) dit ceci (Toutesvoies sont il beneurés comme hommes) a la difference de la felicité de Dieu et des intelligences, laquelle est simplement immuable et non variable, et d’autre nature que la felicité humaine de cest monde, laquelle n’est pas immuable de neccessité], Li 21,125c; TLF 10,385b; FEW 4,738b)