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jare1 m.
[ÉtymologieEmprunté au mlt. JARUS “calf’s-foot, cuckoopint, Arum maculatum” (LathamDict 1,1500c), lui-même selon toute probabilité(1) issu du lt. GIGARUS (prob. 1em. 15es., Marcellus, De medicamentis: herba proserpinalis, quae graece draconteum, gallice gigarus appellatur, ThesLL 62,1975 [avec remarque: «voc. gallicum esse videtur»](2). – Cp. encore mangl. jarus “id.” (MED 5,375b). Le mot, qui n’est attesté en afr. et en mfr. que dans des textes médico-botaniques, s’y trouve sous des formes assez divergentes, en partie latinisantes, que nous n’avons su séparer selon des critères pertinents et que nous avons, pour des raisons pratiques, rangées toutes ensemble.]
(jare HuntPl 46; 150; GlAlph HuntPl 46; [46; 46], jar Circa Instans fr. R 37,521, jarue HuntTeach 1,50, jarus 13es. LSimplMedD 542; 555-560; AntiNicD § 76; GlGuillI 307; [Circa Instans fr. R 37,520], jaruse GlAlphM 84,6, jarouse GlAlphM 5,9 [éd. rarouse]; 158,23)
- ◆t. de bot. “plante de la famille des Aracées, à fleurs disposées sur un spadice entouré d’une large spathe en cornet de couleur blanche ou vedâtre, arum, Arum maculatum” (13es. – Oud 1660, LSimplMedD 542; 555 [Jarus est chauz et sés el tierz degré. Par autre non le claime l’en barbe Aaron. Il croist partout. Il a grant force en esté et en yver, et en folle et en racine]; 556 [Contra l’enfleüre des orelles. Faites cuire jarus en huile et en vin [o] un poi de comin, et metez par desus autresi come emplastre]; 557-560; AntiNicD § 76; GlGuillI 307; HuntPl 46; 150; GlAlph HuntPl 46; [Circa Instans fr. R 37,520; 37,521; GlAlph HuntPl 46; HuntTeach 1,50; GlAlphM 5,9; 84,6 [Jarus, gigarus, barba aron, [alcon], pes vituli, [respice in] saturion, rasga idem, gallice jaruse, a[nglic]e cokkowespitte]; 158,23], AND 368a; Rothwell ZfSL 86,246; OrnDamesR p. 83; FEW 25,295a n5 aron)