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rédaction: Thomas Städtler
jujube m.
[ÉtymologieDu lt. vulg. *ZIZŪPUM (dont le i est devenu [y] par assimilation), cf. l’Appendix Probi 196 zizipus non zizupus, var. du lt. ziziphum “jujube”, attesté dès Pline, Hist. nat. 15,47 (peregrina sunt zizipha et tubures, quae et ipsa non pridem venere in Italiam, haec ex Africa, illa ex Syria), et lui-même emprunté au gr. ζίζυφον (LidScott 756b). La forme fr. ne s’explique pas dans tous les détails, on a proposé (FEW, TLF) – sans en réduire les problèmes – de la considérer comme empruntée à l’aocc., bien que, dans cette langue, le mot ne soit pas attesté à date ancienne. Cp. mlt. jujuba (à partir de ca. 1200, LathamDict 1,1511c; DC 4,447a). – Ajoutons encore l’entrée jumbe “?”, Gdf 4,671b, avec une att. de 1579 qu’il faut lire jujube (confusion de jambage). – FEW 14,665b; TLF 10,795a.]
  • “petit fruit comestible d’un arbuste de la famille des rhamnacées, de couleur rouge et d’une chair jaune au goût doux, employé comme sédatif contre la toux, jujube” (dep. 1256, AldL 51,12 [Tot avant, fera une decoction de violetes, de poumes, de semence de cahordes, de melons, de citroles… , et de jujubes, et quant totes ces coses seront cuites en ewe, si les coulera on…]; ChirPoutrS 53vo23 [Se la replecions est mult grant et aspre, cuis la matere o oxizacre et sirot de fumeterre ygaument, et aprés la purge o la couleüre de prounes, jujubes, violes, semences froides, cassiafistre, manne, mirobele citrins, indes]; FevresS p. 106 [gogube]; 116; [GrantHerbC no 244], TL 4,1863; GdfC 10,53c [une att. 1629]; FEW 14,665a)